Wednesday, April 19, 2006

Paul Bowles

Bowles wanted "the best of both worlds" ? ...




Biographic texts about Bowles and books on Tangiers found at home

In Tahar Ben Jelloun's "Partir" which I've just finished reading (as the Right Honourable Reader has been made to know through this blog) I came across some thinly veiled references to Paul Bowles, the American writer of "The Sheltering Sky" fame (turned into a film by Bertolucci with John Malkovich in the leading role). He lived in Tangiers with his wife Jane in a peculiar arrangement that reminds one of another famous gay-lesbian marriage, the one of Virginia Woolf.

What is interesting in Ben Jelloun's reference is the "view-from-the-opposite-side", a bit like "The Crusades as seen by the Arabs" written some decades ago by Amin Maalouf.

Here, in a letter dated 24 june 1951 from the father of one of the main characters, TBJ writes:

“on parlait aussi à l’époque d’un écrivain américain installé là depuis plusieurs années, et qui vivait, disait-on, avec un garçon marocain analphabète, tandis que son épouse s’était installée avec une femme du peuple. Tanger était comme un cirque (…) »

And here the comment is more acerbic:


' Comme disait un vieux concierge de l’immeuble où vivaient un écrivain américain et sa femme: « Ces gens-là, ils veulent tout, des hommes et des femmes du peuple, des jeunes, en bonne santé, de préférence de la campagne, ne sachant ni lire ni écrire, les servant le jour puis les niquant la nuit. Service complet, et entre deux petis coups, une pipe de kif bien bourrée pour que l’Américain écrive ; Il leur dit, raconte-moi ta vie, j’en ferai un roman, tu auras même ton nom sur la couverture, tu ne pourras pas le lire mais ça ne fait rien, tu es écrivain comme moi, sauf que toi on dira c’est un écrivain analphabète, c’est éxotique, je veux dire étrange, mon ami ! Il lui dit ça sans parler d’argent, parce qu’on ne parle pas de ça, quand on est au service d’un écrivain, enfin ! Les gens ne sont pas obligés d’accepter, mais je sais, la misère, notre amie la misère nos mène vers des lieux bien tristes. (…) "



Rather interesting stuff, one would say..

For Bowles' own point of view try this one:



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